J'ai pas vu le post en question...
Le récit est en cours mais va falloir attendre un peu.
Quand je l'ai fait en équipe c'est aussi moi qui finissait, j'ai également eu le temps de faire 4 tour et le dernier est juste... Magique !
De mon côté je n'ai embarqué aucune électronique (à part la puce) donc je n'ai aucun chiffre à donner ^^
La méthode est relativement simple et toujours la même :
-1 Partir de la base ;
Répondre à la question "quel objectif sur quelle épreuve ?" permet de déterminer le volume et l'allure spécifique.
Ici, tel objectif en catégorie solo sur les 24h du Mans nécessitent de parcourir X km en 24h.
On à donc le volume spécifique,
24h, et l'allure spécifique autour de
Y km/h.
-2 Planifier ;
Puis-je m'entrainer 24h d'affilés pour correspondre au volume de l'épreuve ? Non.
Puis-je m'entrainer à Y km/h sur un volume plus court ? Oui.
Combien de temps et combien de fois par semaine ? 3, 5 ,7 heures par semaine ? Sur 2, 4, 6 séances ? Qu'importe, faut faire au mieux avec ce qu'on à ! L'élément crucial est de
faire.
Mais chercher un cadre régulier et renouvelable d'une semaine à l'autre permet, en plus, d'exploiter les cycles circadiens
S'entrainer au même horaire régulièrement va s'enregistrer dans l'organisme et celui-ci se préparera avec un pic de force journalier à ce moment-là. L'idéal ici serait alors de s'entrainer à 16h (heure de départ de l'épreuve) mais c'est très loin d'être réalisable pour tous...
-3 Progresser ;
S'entrainer 3 fois par semaine pendant 6 mois à Y km/h va vite te faire tourner en rond. S'agit alors de briser la routine au niveau du contenu de l'entrainement afin de déclencher des adaptations diverses et variées mais répondant toujours à l'objectif déterminé (sinon on se perd).
Classique : augmenter la vitesse Y de travail progressivement. La-aussi, au bout d'un moment ça va plafonner. Que faire alors ?
Privilégier la qualité sur la quantité et passer aux fractionnés : couper la séance en plusieurs exercices alternés avec de la récupération (passive).
Exemple : passer de 1h30 en continu à vitesse Y à 3 x 20min à 1,2Y avec 10 min de pause entre chaque. Puis tendre vers 6 x 10min à 1,5Y avec 5 min de pause et ainsi de suite.
Ça plafonne aussi ? On passe aux intermittents (les fameux 30"/30", 1'/1',etc...) en prenant le chemin inverse cette fois :
des intermittents courts aux longs et des blocs courts aux longs. On ne commence pas par du 1'/30" pendant 30min ! Plutôt par du 20"/10" sur 2 x 8min avec 4 à 8 min de pause.
Sachant que le travail intermittent est efficace dès 80% de sa PMA il est inutile d'être tout les jours à 100 % sur ces exercices là, bien au contraire ! Sinon on se grille (surentrainement)...
Il faut aussi noter que l'équivalent du 30"/30" de la course à pied fait 42"/18" en roller du fait qu'il est plus long d'atteindre la vitesse adéquate en roller et qu'on ne repart jamais de l'arrêt complet (élan). Faire du 30"/30" en roller est donc l'équivalent du 15"/30" en course à pied. C'est bien au début pour s'y faire et apprendre mais faut vite évoluer sinon la PMA bougera vraiment très peu...
Ici, les possibilité d'agencement de séances n'ont de limites que par l'imagination mais si l'ennui commence à poindre le bout de son nez, on peut passer du patinage classique à la patinette, ou à l'interdiction de décoller les roues avant ou changer de paire de patins, ou mettre du 4x110 pied droit et du 3x125 pied gauche !
Faut créer sans oublier de patiner
Pushte a écrit :
J'ai aussi tapé une dunlop en arrière, pour le fun
Pauvre malade !