Jolies photos, joli travail pour plaquer l'angle dessus!
Content que la discussion fasse écho à tes sensations Mister K2!
J'ai juste une remarque quand tu dis:
... l'acide lactique, est physiologiquement produit par les mêmes phénomènes, que ce soit en course à pied ou en roller. Et tu as raison: la cause est une dette d'oxygène durant l'effort.Je me surprends à découvrir l'acide l'actique dans un pur registre musculaire, alors qu'au temps où je faisais de la course à pied, j'associais la production d'acide lactique à une dette d'oxygène que je je resentais inévitablement lors d'un 800m ou 1500m par exemple.
La différence course à pied/roller dans la production d'acide lactique:
-en course à pied le cycle de la foulée se fait avec un temps d'appui (et donc d'effort musculaire) très court pour un temps de récupération plus important (l'envol+le temps d'appui de l'autre jambe+l'envol à nouveau). Si bien que le corps a le temps de fournir l'oxygène pendant ce temps de récupération où les muscles pousseurs sont relâchés! Pour "lactifier", il faut que ce cycle se répète très vite et assez longtemps (400m à bloc, 800, 1500 par exemple).
-en roller, le cycle de foulée se fait avec un temps d'appui isométrique (glisse) puis concentrique (extension de la jambe pour pousser). Durant tout l'appui, les muscles sont contractés et le sang ne peut plus circuler, le corps ne peut donc pas leur amener l'oxygène nécessaire! Comme en plus, il n'y a pas de temps d'envol, le temps d'appui = le temps de récupération (temps d'appui de l'autre jambe)...et ça fait court pour amener assez d'oxygène.
C'est pourquoi, pour pallier à ça, il ne faut pas trop rester sur un "appui statique" (trop en appui sur la jambe) mais sur un "appui mobile": une chute permanente du poids de corps qui soulage les muscles!
Et ce n'est qu'en fin de "chute" du poids de corps, lorsque l'on a l'impression qu'on va vraiment tomber sur le côté, qu'on vient ajouter une extension de jambe pour prolonger la poussée (et garder l'équilibre accessoirement....
Évidemment, en sprint, on a pas le temps d'attendre de se laisser chuter puisqu'il faut augmenter l'efficacité et qu'on se moque d'être économe. Donc 1/on se fléchit plus pour augmenter la poussée (90°), 2/on pousse de façon plus explosive et 3/on accélère le retour de jambes. Résultat sans appel: moins de temps de relâchement, donc moins d'oxygène qui arrive, donc ACIDE LACTIQUE!! Mais aussi on atteint des vitesses supersoniques!! (enfin presque)
Donc en résumé, la chute du poids de corps, ça soulage l'effort d'appui lors d'un rythme de croisière, jusqu'à un rythme d'échappée (combiné avec une bonne carre externe)...
Enfin, c'est ma vision du patinage...pour le moment!