Ce forum traite du matériel, des compétitions de vitesse nationales comme la Coupe de France des Marathons Roller, des championnats de France, des courses internationales comme la World Inline Cup...
à notre niveau je ne vois pas l'interet d'un regime particulier
perso je n'ai pas de soucis de poids je fais 1m82 pour 72kg mais je mange ce que je veux
sacré Cofi, comme tu dis c'est perso. Moi pour la même taille, bien qu'avec l'âge je dois commencer à me tasser, je pèse entre 87 et 90 selon...
Et si je mange trop n'importe quoi je monte à 95, alors... régime draconien, non, mais on peut avoir besoin de se surveiller si on ne veux pas que le bas de la montée nous attire, pour les descentes par contre il y a un avantage, je le vois à chaque sorties le dimanche
Si un jour tu veux changer de route le 78 est grand, nous on est les plus à l'ouest, vient rouler un dimanche matin avec nous, tu nous tireras.
Je viens de mettre en ligne un article concernant la Spiruline, ce complément alimentaire dont tout le monde à l'air de s'accorder à dire qu'il ne connaît pas d'inconvénient.
bonjour anto
j ai une question.sur le plan d'entrainement
qu'entends tu par entretien de la vitesse lancée? est ce un roulage au train?
et aussi, tu commences le factionné long (5'/5') en novembre, que tu reduis progressivement à l'approche du mois de mars. Est ce que le but est de developper la vo2 max en début d'intersaison et de s'orienter vers un simple entretien de vo2max en fin de préparation?
L'entretien de la vitesse lancée, c'est un travail de la vitesse max. Mais sans travailler le départ. Le patineur accélère progressivement sur 1 tour et réalise le 2ème à fond. Si pendant le début de saison, on ne réalise pas d'entretien des qualités de vitesse, on se retrouve avec des diesels au mois de janvier-février, et on est obligé de tout reprendre dpuis le début. Cette phase permet de maintenir les qualités de vitesse.
Je dissocie le travail de départ du travail de vitesse lancée, puis je fais travailler la liaison entre les 2.
Pour ce qui est du fractionné. La diminution des intervalles d'effort ne correspond pas à une diminution du travail. Plus la durée du temps d'effort diminue, plus l'intensité de l'effort et le nombre de séries et de répet sont élevés. Il s'agit d'une progressivité dans l'intensité. Le volume reste à peu près constant (environ 20 min d'effort intense). Le travail de fractionné occupe tout au long de la période préparatoire une place très importante, voire de plus en plus importante. L'objectif est évidemment d'augmenter la puissance aérobie, en augmentant le progressivement l'intensité d'effort demandé.
Assez pour mois en tout cas et je vois mieux ce que l'on fait aux entrainements. (et comment passer d'un diesel a un quelque chose de plus equilibré).
Aerobie (respiratoire, avec apport d'oxygène) anérobie (sans respiré, réserve d'oxygène du corps) si je ne me trompe et en simplifiant ?
Et le Vmax correspond a quoi? (tenue a l'effort).
Merci,
Roule cool
cpt
"Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.
[Gandhi]"
VO2 max, c'est la quantité d'oxygène que tu es capable de consommer par unité de temps. En gros il represente la limite de ton système aérobie.
Le principal facteur limitant (pour ne pas dire le facteur limitant) est la quantité d'O2 que tu es capable de transporter (par voie sanguine) depuis les poumons vers le muscle. Et cette limite c'est la pompe (le coeur) qui la determine.
Sinon:
Aerobie = production d'ATP dans la cellule en présence d'oxygène par dégradation complète du glucose grace au cycle de Krebs (dans les mitochondries).
Anaérobie = production d'ATP en absence d'oxygène. Soit en utilisant les stocks présent dans la cellule, anaérobie alactique. Soit en dégradant partiellement le glucose en acide lactique, anaérobie lactique.
Ce qui est important c'est de comprendre que la filière anaérobie lactique et la filière aérobie sont etroitement liées.
Le glucose est d'abord dégradé en acide pyruvique par la filière anaérobie, cette opération libère de l'energie (ATP). En l'absence d'O2 dans la cellule l'acide pyruvique va se transformer en acide lactique, grosse molécule difficile à eliminer et qui en plus acidifie le milieu intérieur. En présence d'O2 cet acide pyruvique est pris en charge dans les mitochondries pour être dégradé totalement (dechets ultimes CO2 et H2O) et liberer encore de l'energie (ATP).
Il faut comprendre que les deux filières fonctionnent ensemble, c'est l'intensité de l'effort et la quantité d'O2 disponible au niveau de la cellule qui vont conditionner la production d'acide lactique.
Antony et Erwan, vous êtes trop forts !!! À vous deux, vous synthétisez le coach idéal ; avec des données pour nous expliquer simplement pourquoi et comment on se fait mal tous les week-end de mars à octobre et plusieurs fois par semaine à l'entraînement.
Comprendre les causes chimiques et physiologiques « désacralise » un peu la douleur et aide à se transcender pendant l'effort.
Respecter le travail et la douleur, se respecter soi-même fait partie de la philosophie d'un sport comme le roller de vitesse et, petit à petit, associé au plaisir sans cesse renouvelé de la glisse, devient partie intégrante de ce qui nous fait aimer ce sport.
Merci à la famille du roller, merci à vous deux !
Tighten your thighs and butt muscles and release them as many times as you can.
Bravo Erwan pour tes connaissances en métabolisme !
Juste une erreur de détail : l'acide lactique n'est pas une grosse molécule (2 fois plus petite que le glucose, même taille que l'acide pyruvique) mais sa structure ne lui permet pas de traverser aussi facilement les membranes cellulaires et donc de sortir vite de la cellule musculaire (pour le pb qui nous intéresse !)
Et merci Anto pour tes conseils d'entrainement !
Un vieux diésel en recherche d'un kit HDI !
DidierC a écrit :Bravo Erwan pour tes connaissances en métabolisme !
Juste une erreur de détail : l'acide lactique n'est pas une grosse molécule (2 fois plus petite que le glucose, même taille que l'acide pyruvique) mais sa structure ne lui permet pas de traverser aussi facilement les membranes cellulaires et donc de sortir vite de la cellule musculaire (pour le pb qui nous intéresse !)
Merci de la précision (je ne suis pas encore assez pointu). En fait ce que je voulais faire comprendre c'est que par rapport à H2O et CO2, l'acide lactique pose problème pour être éliminé hors de la cellule.
Je viens de mettre en ligne une modélisation des facteurs de la performance en roller de vitesse ainsi q'un appel à vos contributions pour compléter cette modélisation.
Quid de l'action des fessiers dans les différentes phases de poussée ?
Ou ont-ils juste un rôle de fixateurs dans la position de patinage ?
J'ai pourtant parfois mal aux fesses quand je pousse bien du talon...
Merci à toi car j'apprends beaucoup de chose en lisant tes articles.
Pour que l'IMC soit plus précis il faudrait y incorporer d'autres paramètres, par exemple : largeur d'épaule (facile à mesurer), masse musculaire, taux de graisse (plus difficile à mesurer).
D'ailleur, une petite question, un taux de graisse ou un IMC faible ne peut-il pas être un handicap dans les efforts longs ?
Merci à toi car j'apprends beaucoup de chose en lisant tes articles.
Pour que l'IMC soit plus précis il faudrait y incorporer d'autres paramètres, par exemple : largeur d'épaule (facile à mesurer), masse musculaire, taux de graisse (plus difficile à mesurer).
D'ailleur, une petite question, un taux de graisse ou un IMC faible ne peut-il pas être un handicap dans les efforts longs ?
Si tu fais une mesure de masse grasse, inutile de calculer ton IMC.
La mesure de la masse grasse est beaucoup plus parlante. A condition d'être bien faite c'est une indication qui te permet de savoir où tu en es. Bien sur comme pour l'IMC il faut le faire plusieurs fois par an pour comparer les valeurs en fonction des différentes périodes (semi-repos, préparation générale, spécifique, compétition etc...)
