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"Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 10:14
par Antonius
J’ajoute ma pierre à l’édifice, voici comment se sont déroulés les 24h du Mans pour moi, mais…
Par où commencer ?

Peut-être par l’avant-veille de la course ?
Le jeudi soir donc, où je me découvre des courbatures aux ischio-jambiers alors que j’ai bien pris soin de ne pas m’entrainer trop dur dans la semaine précédant l’épreuve…
Courbatures issues de quoi d’ailleurs ? Je ne le saurais jamais, rien de ce que j’ai pu faire dans la semaine n’était susceptible d’en amener, encore moins à cet endroit ! Bref, il va falloir que je fasse avec mais ça part (fait) mal…
:evil:

Étant inscrit en solo cette année, j’ai préféré choisir l’hôtel plutôt que le camping, ce qui fera le plus grand bien à mes deux accompagnatrices (Véronique et Emma) ainsi qu’à moi-même. J’y passe d’ailleurs une excellente nuit malgré l’appréhension grandissante !
Une fois le petit-déjeuner avalé et la douche prise (la seule du week-end d’ailleurs), il est temps de se diriger tranquillement vers le circuit, il est aux environs de 10h30. Mais c’était sans compter sur un nouveau coup du sort :
la voiture, qui fonctionnait parfaitement jusque-là, cale toute seule quelques secondes après le démarrage…
Et rien n’y fait, on a beau pousser, profiter d’une descente ou quoi ou qu’est-ce, elle cale systématiquement au bout de quelques secondes. Un passant nous aide gentiment à la mettre sur le trottoir puis vient le partage des tâches : l’une s’occupe de contacter l’assurance (il faudra bien rentrer du Mans), l’autre décharge ce qui sera vital à ma course et je m’occupe d’appeler un taxi afin de rejoindre le circuit.
En effet, attendre le dépanneur et son verdict pour savoir si notre déplacement sera pris en compte par l’assurance est relativement risqué, même si les qualifications ne commencent qu’à 14h, il est déjà 11h30 et il faut aussi qu’on déjeune avant la course !
:P

Pendant ce temps, une résidente du coin nous proposera gentiment des pinces crocodiles, mais la batterie étant fonctionnelle et la panne venant d’ailleurs, l’on déclinera poliment.
Sur ces entre-faits, la personne habitant juste en face de l’endroit où est parquée la voiture vient nous voir et, après lui avoir exposée la situation, nous propose gentiment de nous emmener si il y a besoin. Zut, trop tard, le taxi arrive… Merci quand même !
Emma et moi grimpons donc à son bord pour filer au circuit Bugatti pendant que Véronique reste afin de régler tous les détails avec l’assurance, le dépanneur, etc…
Chargés comme des mulets, on rejoint péniblement notre lieu de restauration (la cantine prévue par l’organisation) à midi pile ! Non, j’exagère. On arrivera avant et on patientera un peu avant de manger mais au moins, on est à l’intérieur du circuit. Il est temps de souffler, d’autant plus que nous étions passés la veille retirer le dossard, les accès paddocks et les réservations de repas.
Bien nous en a pris vu l’heure à laquelle nous sommes arrivés ce matin !
:wink:

13h : l’ouverture de l’accès aux paddocks se fait dans une belle petite cohue, au vu du monde présent, ça se bouscule au portillon. Direction le box n°1 ! On s’installe, peu confortablement, les chaises étant restés dans la voiture…
Et il n’y a plus qu’à attendre 14h et les qualifications qui déterminent la position de départ sur la grille. Même si je cours en solo, je souhaite faire ce 300m dans les règles de l’art. Étant « vitesseux » de base, c’est irrésistible ! Après m’être fait accrocher le dossard dans le dos et avoir mis ma puce, je m’aligne donc sur la première série qui partira. Tant mieux me dis-je, ça me laissera presque deux heures pour souffler avant le départ.
8)

Le sifflet retentit et je m’arrache de l’immobilité comme une brute avec ce patinage « à plat », hérité de la pratique des lames (Short Track). Plus ou moins 35 secondes à pleine vitesse jusqu’à la ligne d’arrivée où le speaker relèvera le passage du « premier bourguignon à franchir la ligne », la concurrence est effectivement restée loin derrière sur ce coup-là !
Je me dirige alors vers mon box, le plus loin de la ligne d’ailleurs, l’esprit tranquille car débarrassé de cette première phase. J’aperçois Véronique, arrivée entre temps, qui finit de ramener et d’installer le matériel manquant. Je m’affale par terre en levant les yeux vers l’écran pour chercher ma « performance » et me rends compte que l’écran est éteint, et que je suis trop petit pour atteindre les boutons… :roll:
Je prends mon mal en patience et je squatte un box voisin pour scruter le classement provisoire qui défile : rien n’y fait, j’ai beau attendre et lire deux fois l’intégralité de ce qui défile, je n’y suis pas. Allons bon, qu’est ce qui se passe encore !? Je vais voir les juges (tout de blanc vêtus) afin de savoir la marche à suivre. On m’explique alors que les temps des premières séries n’ont pas été enregistrés et qu’à l’annonce de notre numéro il faudra repasser… :shock:
Je bouillonne intérieurement, je n’ai pas envie d’attendre et de repasser trop tardivement car j’aimerais bien que les lactates ne soient plus là lors de mon départ (et il faut 1h30 de récupération passive pour cela). 1007, c’est bon, on m’appelle, et c’est repartit pour un tour !
J’abats ça vite fait, bien fait et je retourne squatter l’écran. Allumé cette fois, mais pas sur le bon canal… Bref, après un long moment et ne me voyant toujours pas (sur l’écran des voisins), je retourne voir les juges en craignant pour ma puce. Ce faisant, je croise le dernier à partir sur 300m, qui n’est autre qu’un ami à moi (Quentin), que je n’avais pas croisé depuis plusieurs mois !
On se salue joyeusement et rapidement puis il part sur sa qualification pendant que j’expose, derechef, mon problème aux juges. Finalement, ma puce fonctionne bien et l’on me signale que je serais 14ème sur la grille avec un temps en 35 secondes et des poussières. Bigre, 10 secondes de plus et on obtient ma performance sur 500m en Short Track…
Ça y est, c’est fait, il ne reste plus qu’à attendre qu’il soit 16h désormais.
:D

A 15h50 je pars m’installer sur la grille et positionne mes patins de l’autre côté de la piste (départ classique oblige). Je discute alors avec Pierrot, coéquipier (et entraineur au club de roller) lors de mes précédentes participations en catégorie prestige (à 10). Je croise également Thibaut (issu du même club de Short Track que moi, mais bien meilleur), ici pour jouer la gagne avec Longchamp Roller en équipe prestige.
Trêves de bavardages, plus que quelques dizaines de secondes… La sirène retentit et la course est lancée ! Étant solo, je prends mon temps pour lacer et expérimente de nouveaux lacets auto-bloquants pour cette épreuve. Ils s’avèrent qu’ils ne bougeront pas d’un millimètre une fois serrés !
Et c’est partit : n’ayant ni cardiofréquencemètre, ni montre (et la flemme de calculer mes temps au tour avec l’horloge du circuit), je me contente de suivre le meilleur rythme possible en patinant debout afin de préserver mon dos (pas encore remis d’une blessure vieille de 3 ans).
Mon staff prends soin de moi et me fournit toute les 90 minutes de quoi manger et boire, un grand merci à elles ! :wink:
Je fais également en sorte d’être à l’abri du vent en suivant d’autres patineurs ayant un rythme similaire au mien. Mention spéciale au duo homme vainqueur de cette édition (du PUC) qui m’aura drafté pendant de très longues heures. Jusqu’à ce que je fasse une mini-pause (pipi et enfilage d’une sous-couche car il fait froid à partir de minuit ici, brrrr…). Je repars alors (en 2ème position dans ma catégorie) et navigue un peu seul sur quelques tours jusqu’à ce que deux dossards rouges (les solos) me passent devant. J’emboîte immédiatement leurs pas et découvre en discutant avec eux (Igor et Nico) que nous formons un trio avec les trois premiers du classement provisoire (avec déjà un ou deux tours d’écarts ente chacun de nous) ! 8)
Je vais rester avec ce groupe pendant deux ou trois heures, les relais s’enchaînent bien même si je les sens un peu frileux dans la descente et qu’ils ne croisent jamais dans les virages (même ceux du « bon » côté). Malheureusement, au bout d’un moment, la douleur au dos tant redoutée se fait sentir et m’impose de lever le pied…
Je quitte alors leur roues et c’est l’équipe entreprise PSA qui va alors se donner comme mission de me drafter pendant ces heures sombres (au propre comme au figuré). Et ça fait du bien. Mine de rien, être solo au Mans reste difficilement racontable, en partie cette particularité qu’on les gens de se couper en quatre pour notre catégorie. Mais il en est un de cette équipe qu’il n’aurait pas fallu couper justement, son incroyable stature avait le don de couper l’intégralité du vent et me permettait de faire certaines lignes droite (faux-plats descendants) sans faire la moindre foulée, c’était grisant ! :twisted:
Cela n’a cependant fait que retarder l’inévitable et vers 3h15, j’ai également lâché ce groupe pour naviguer à nouveau seul. Pas tout à fait seul à vrai dire, puisque la douleur se faisait une joie de m’accompagner et de ne pas me lâcher, elle aussi. Je n’ai même pas pu « m’accrocher » comme il m’a été proposé par un autre patineur me dépassant alors…
Devant l’accroissement grandissant de la douleur et de mes temps au tour (j’ai calculé pour confronter sensations et réalité) j’ai alors arrêté à 4h du matin, endolori.
:(

Après la pose d’un patch anesthésiant dans le dos et un bon sommeil de 3h, j’ai rouvert les yeux pour découvrir le petit matin… Et la pluie (pas le crachin de la veille) ! Ça m’a quelque peu découragé de repartir de suite, n’ayant pas envie de me prendre une gamelle en plus des souffrances déjà présentes. Point positif cependant : pas d’ampoules, pas de douleurs musculaires ou articulaires, rien. Juste l’entésopathie, qui mine mon moral encore plus que la pluie à bien y penser. :evil:
Mon staff me pousse alors à repartir dès que possible car j’ai perdu peu de places pendant cette coupure mais je prends la décision de ne repartir que quand ce sera sec pour faire la fin. Car l’ambiance y est unique, sur ce circuit, et je ne raterai ça pour rien au monde.
Du-coup il faut meubler en attendant, je vais donc petit-déjeuner avec mon staff, discute un peu avec mes compagnons de box tels que R’glod et Babass, les pratiquants solo de longboard ou encore celle qui finira 5 ou 6ème solo femme sous le nom "être handicapée, et alors ?" (sourde, muette, avec une scoliose prononcée et le bras gauche atrophié ; mais ce serait réducteur de la définir avec ces termes seuls car c'est également une forcenée au caractère bien trempé qui n'a jamais rien lâché) !
J’en profite aussi pour monter le Dunlop à pied coté spectateur pour montrer à mes accompagnatrices à quel point ça grimpe. Une fois là-haut j’encourage Thibaut (Longchamp) qui passe comme un missile ou encore Fabien et Christophe (RSDB), au rupteur.
Je retourne ensuite passer le temps au box et ne repartirai qu’à 14h, pour les deux dernières heures. Je suis alors 20ème dans ma catégorie.
:P

La route est sèche, il reste deux heures, je sais que je n’ai pas atteint l’objectif fixé et j’envoie tout ce qu’il me reste d’énergie pour me faire plaisir. Je patine vite et bien, en préservant toujours mon dos pour les derniers tours, dépasse Igor (1er solo) et Nico (2ème solo) que je félicite pour leurs performances respectives et encourage à tenir, vais aux nouvelles du duo du PUC lorsque je les dépasse et les félicite également de leur première place. Je reçois moi-même des encouragements de ci de là, et ça me fait du bien. J’en profite également pour rouler avec mon équipe des années précédentes (RSDB ; merci à Guy, Xavier, Justine, Anne…) et ne mettrait le turbo que pour les derniers tours : à partir de 15h45, lorsque les relais ne sont plus permis pour les équipiers.
Une fois les chevaux lâchés, je profite de ces sensations incroyables que peut offrir la vitesse sur ce circuit (surtout en 3x125mm) ainsi que de l’ambiance toujours exceptionnelle une fois 16h atteint, lorsque bon nombre de gens sont aux abord du circuit pour encourager tous ceux qui sont dans leur dernière « ligne droite » !

C’est juste, magique.




Je tiens à remercier ici tout ceux et celles qui m’ont encouragé et soutenu, par la parole, les gestes ou encore par l’intermédiaire du patinage ; que ce soit sur le circuit ou en-dehors.
Je vous aime tous !
:mrgreen:
Pour les curieux : 376km, 14ème solo.

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 11:14
par Kéno40
Félicitations. :D Mais une question me brûle les lèvres. Elle avait quoi la voiture?


Sinon 14ème en ne roulant pas de 4 à 14H en gros (c'est ça?). ça en dit long sur le rythme le reste du temps ;)

Tu penses continuer les solos en 24H?
Avec le recul, un duo te conviendrais plus ou pas?

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 11:43
par Antonius
Apparemment un sombre problème de bulles d'air présentes dans l'injection d'essence, elle est toujours au Mans :lol:

C'est ça, j'ai glandé pendant 10h !

Je pense continuer en solo, il me reste plein de choses à tester et à améliorer.
Un duo me flinguerait le dos trop vite je pense, et il me faudrait un ou une partenaire pour le faire. :wink:

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 12:09
par gui_gui
Ah ouais… ! Super, Antonius, 376 km en 14h, donc ? … Un petit 26,85 kmh de moyenne (chui super bon en calcul mental :mrgreen: )
Énorme bravo à toi, avec ce dos qui te handicape, ben mon vieux ! ça c'est du speed-endurance ou je m'y connais pas !
Merci pour ce témoignage : Le Mans c'est vraiment unique, chaque témoignage est unique en son genre, c'est juste génial.

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 17:02
par roller 2B
Je vois que tu as eu ton lot de points noirs mais la performance est belle. 376 km, plus que je n'atteindrai jamais.
Le jeune femme "être handicapée, et alors ?" se nomme Anaëlle Sanson et c'est un sacré bout de femme qui m'a également impressionné par sa pugnacité.

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 21:41
par David59
Et ben quelle aventure toi aussi !!
Et 376 kms en 14h, je comprends pourquoi je te voyais passer si vite quand t'étais sur la piste :shock:
Félicitations pour ta course en tout cas, pour le dos c'est ce qui me faisait flipper pas mal avant la course, au marathon de croix en ternois je me le suis flingué dès le 10eme km, ça a été la galère ensuite pour les 3/4 restants de la course.
D'ailleurs si quelqu'un a des exercices d'assouplissement ou de gainage à conseiller pour améliorer le "confort dorsal", je pense qu'on sera nombreux à s'y intéresser :wink:
Encore bravo en tout cas !

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 11 juil. 2017 22:27
par Ludocoyote
J'ai un ptit secret qui m'a aidé malgré ma mauvaise technique pour le dos...

...l'auto-hypnose...

Je pratique l'hypnose à travers mon métier de sage-femme. L'une des techniques consiste à libérer, évacuer, chasser, EXPULSER toute forme de tension hors de soi. Et précisément chez la femme qui accouche, le col de l'utérus est fait de muscle et le stresse entraîne une contraction de celui ci le rendant résistant aux contractions.
Une technique d'hypnose permet d'évacuer cette tensions et de l'assouplir
J'ai dérivé cette technique pour évacuer toute tension musculaire du dos (je me suis déjà soulagé d'un lumbago en 15 minutes en déplaçant des meubles).

Je n'ai pas eu mal (bizarrement) au Mans... Mais je sais que si ça avait été le cas ça aurait marché de la même façon...

Je débute en la matière et j'ai utilisé une faible dose d'hypnose cette année, mais ça va faire partie intégrale de ma préparation 2018 et je vous le conseille amicalement

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 13 juil. 2017 12:51
par gui_gui
…Pour recadrer avec le sujet, puisqu'il s'agit d'Antonius, je reviens sur un truc marrant qu'il dit (il se découvre des douleurs aux ischio jambiers le matin de la course, alors qu'il n'avait rien la veille et qu'il avait bien sûr observé une période de repos préalable).

De mon côté ça m'arrive parfois de carburer à fond pendant 4 jours d'affilée sans bobo, puis me reposer 2 jours (où tout va bien : le tonus revient) puis le 7eme jour, je me réveille complètement mou, pas la pêche, tout démoli. :?
Mais parfois seulement 8) Le plus souvent, 2 jours de repos ça remet du jus dans les batteries ! Bizarre autant qu'étrange. Pour reprendre cette pensée profonde d'OSS 117 : "C'est… comment dire ? C'est complexe !…"

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 13 juil. 2017 16:17
par Antonius
Dans le cas que tu décris ça veut dire qu'un seul jour de repos t'aurais suffit et que le deuxième à l'air d'entrainer une mise en veille permettant une récupération plus grande mais sur plus longtemps.

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 13 juil. 2017 16:43
par gui_gui
Très intéressant ! Donc ça veut dire que cette mise en veille a pour raison d'être, à la base, une vraie grande fatigue sous-jacente, plus profonde ? Guérissable par une vraie mise en veille prolongée ? ça m'étonnerait pas, avec tous les bobos internes qu'on peut avoir…
Et les ischios, tu as une idée ? Contractions musculaires dues à des jambes impatientes (d'en découdre ?) :D

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 13 juil. 2017 19:48
par Antonius
ça pourrait être une possibilité, parmi tant d'autres :mrgreen:

La seule chose que j'ai fait de plus par rapport à la normale, c'est d'avoir marché longuement pour aller chercher un colis en ville...
Mais vu mon degré d'inadaptation à la marche et à la course à pied, il est bien possible que ce soit ça.
Comme je me déplace soit en patin soit en vélo, je marche très très peu. Mais ça me parait un peu fort de café tout de même !

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 17 juil. 2017 8:17
par gui_gui
Ah ben ça me fait penser que j'ai plusieurs fois remarqué un peu la même chose : je marche peu, et quand je marche beaucoup, il se passe des choses étranges (voûte plantaire, lombaires, genoux etc…) en fait je pense qu'il ne faut pas laisser tomber la marche à pieds, c'est nécessaire pour plein de petits trucs (souplesse et articulations du pied par ex.)
En ce moment je marche quasi exclusivement en tongs, c'est plat et dur et du coup ça force le pied à jouer sur la stabilité (enfin plus que s'il était emprisonné dans une paire de runnings).
Pour tes ischios, si tu avais marché en position vitesse penché en avant dos plat, tu n'aurais pas eu mal. Mais je pense que tu aurais un peu attiré l'attention du voisinage. :lol:

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 17 juil. 2017 8:23
par Kéno40
Surtout vous mettez pas à faire la vaisselle, vous allez y laisser un poignet ^^

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 17 juil. 2017 10:21
par gui_gui
Arf j'ai mis 10 secondes à comprendre… ben si je fais la vaisselle, et sans me fouler les poignets !
La déformation du patineur c'est de trop patiner pasqu'il a remarqué que ça allait plus vite qu'en marchant… :mrgreen:

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 17 juil. 2017 14:53
par Antonius
:lol:

Je pense pas que ça vient d'ailleurs, mais d'où ? Mystère...

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 17 juil. 2017 16:11
par ptithomme
Hier j'ai vu mon fils m'imiter en train de marcher ... les bras dans le dos => j'ai bien ri!!!

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 24 juil. 2017 17:13
par Xvince78
Un grand bravo à toi Antonius :D
Le géant de l'équipe PSA entreprise s'appelle Jean, je m'entraine avec les membres de cette équipe, et je confirme que quand tu es derrière lui, y'a plus un souffle d'air, mais faut s'accrocher ..... il va vite :lol:

Re: "Résumé" de mes 24h solo

Posté : 26 juil. 2017 13:33
par Antonius
Merci à toi.
Et remercie également l'équipe si tu en as l'occasion :wink:

Aller vite ne me pose pas de problèmes, c'est aller longtemps qui est difficile :D