SOLO ONLY SOLO 3 (et c'est pas fini)
Posté : 09 juil. 2017 14:54
Mon vécu de la course solo aux 24 h du Mans roller 2017
SOLO, ONLY SOLO 3, et c'est pas fini.
On a l'habitude de dire jamais 2 sans 3. Donc pour la troisième fois en 2017 je m'inscris en solo sur les 24 heures du Mans roller. Ma préparation à minima de l'an dernier alignant 180 km de roulage seulement entre fin juillet 2015 et le début de la course le 2 juillet 2016 et qui malgré cela m'avait vu parcourir 30 tours du circuit Bugatti ( 125,550 km) s'est réduite comme peau de chagrin cette année puisque je n'avais que 20 km dans les jambes fin février. Ma santé ne s'est guère améliorée et quand j'ai vu une embellie en fin d'année, ce furent les conditions hivernales (et le manque d'infrastructures) qui me bloquèrent. Le printemps venu et la santé retrouvée j'ai pu quand même m'entraîner un peu sur mon parking de super marché libre d'accès le dimanche pour cause de fermeture de la grande surface. J'ai pu ainsi revoir le kilométrage à la hausse engrangeant 228 km . Un petit séjour sur le continent fin mars/début avril m'ont permis de participer à la première édition des 6 heures d'Agen et de rouler sur les voies vertes de Dordogne augmentant sensiblement mon capital kilométrique. Enfin après le passage à la maison de Daniel Mihalcéa, lors de son tour de Corse roller, j'ai pu découvrir une magnifique route refaite à neuf où j'ai pu exercer mon art nonobstant la circulation, et ainsi grossir mon compteur kilométrique. C'est donc avec 675 km dans les jambes que je me présente au départ des 24 heures roller du Mans.
Certes cela ne constitue pas une grande distance mais je suis d'un caractère tétu et délaissant les conseils négatifs type : « tu es fou sans entraînement » ou « tu vas y laisser ta santé » je me suis décidé à y aller. Après tout ce n'est pas pour la gagne, je n'y arriverai jamais, c'est surtout pour le fun, le plaisir de rouler, la perspective de revoir des coureurs qui sont au fil des années devenus des amis et l'ambiance particulière de cette course.
Au camping, même place que l'an dernier. Curieusement il y a peu d'Anglais, 8 tentes au lieu d'une quarantaine l'année précédente. L'effet Brexit peut-être ? On se connaît maintenant depuis 3 ans que nous nous installons dans le même coin. Ils me présentent leur solo féminine London's Dregs Solo.
Je me rends au village roller récupérer mon dossard. Dossard 1025 comme en 2015 où j'avais couvert 47 tours (196,950 km), j'y vois là un signe d'une grande performance.
Cette année pas de parade car j'ai rendez-vous pour récupérer des platines PS Venom en 3 x 100 mm – 1 x 90 mm plus légères que les 4 x 110 mm et même mes RB tempest. J'en avais ras le bol de grimper cette Dunlop en 110 mm.
Installation dans les paddocks. Je me présente à Annie Wigg, jeune fille Britannique fibromyalgique qui participe en solo au profit de la recherche contre cette terrible maladie. L'an dernier pour sa première participation en solo elle avait eu un malaise et inquiété nombre de solos.
Le départ est donné et comme la plupart des solos et même duos, je pars chaussé en fond de ligne.
Cette année toujours mon objectif de 60 tours (que je n'atteind jamais, mais je l'aurai un jour, je l'aurai). J'ai établi deux programmes de roulage. Un de jour découpé en tranches de 2 heures avec des repos variant de 15 mn à 1 heure suivant l'avancée de mon projet. Dodo de 0 heure à 4 heures. L'autre programme de nuit avec 1 heure de roulage dés le départ, repos 2 heures et à partir de 19 heures jusqu'au lendemain 7 heures, roulage toutes les heures avec ¼ d'heure entre chaque période de roulage.
Au final la pluie s'invitant sur la piste dès le début, je privilégie le programme de jour. Je n'ai pas trop envie de descendre la Dunlop de nuit, le revêtement s'avérant glissant.
Je roule donc 5 heures 17 mn jusqu'à 23 h 45 et parcoure 20 tours. Je suis en compétition fictive avec Annie Wigg et avant d'aller me coucher j'ai 2 tours d'avance sur elle. En parallèle, je suis l'évolution de l'équipe féminine Enduro de la GROL dans laquelle évolue Sabrina Gaudesaboos ainsi que celle en Prestige du PUC Powerslide Team Girl où sévit ma coéquipière de 2014 Mathilde Lavrut. J'ai discuté un peu avec Mathilde dans la journée de dimanche, leur but est de gagner en Prestige féminin mais aussi d'essayer de coiffer la Team GROL de Sabrina. Certes les catégories ne sont pas les mêmes et si dans la GROL elles sont moins nombreuses (6), il y a un plateau de qualité. Rien n'est joué jusqu'à l'arrivée et c'est un ballet incessant de « je passe devant, je repasse derrière, je repasse devant... ». Les 2 équipes gagnent chacunes dans leur catégorie, mais au final le PUC Powerslide réussit à dépasser la GROL d'un tour. Mathilde que j'ai connu en 2014 sur Le Mans m'impressionne au plus haut point. C'est incroyable les progrès effectués en 3 ans. Comme quoi beaucoup d'entraînement contribue au succès. Ce nest pas mon cas, car m'entraîner seul ne me permet pas de progresser et encore faudrait-il avoir un lieu propice à l'entraînement.
Après avoir dormi près de 4 heures je reprends le départ à 4 h 37, et roule deux heures reprenant les tours qu'Annie a rattrapé et je la dépasse à nouveau. Durant la nuit avant et après mon repos, je reçois plusieurs aides inattendues de membres d'équipes qui soit me poussent, soit me prennent dans leur aspiration, notamment une majorité de patineurs Britanniques. Les Anglais aiment bien la Corse semble-t'il. Vers 23 heures un grand bonhomme qui doit mesurer 2 mètres m'interpelle : « vous voulez... ? » et avant même que je ne réponde, m'entraîne sur un tour dans son sillage. Nous roulons bon train et derrière lui je ne crains point le vent qui vient de se lever. A 5 heures du matin, c'est une jeune fille des Blade Soc que je file durant 2 tours. Ce petit fessier devant moi m'émoustille et je crois que j'ai effectué les 2 tours les plus rapides de ma course à sa poursuite. Ceci dit je reste correct, la vue suffit (pardon aux demoiselles ou aux dames que j'aurai pu choquer).
Petite pause pour déjeuner et nouveau départ.
Le revêtement a été refait et je ne sais pas si c'est cela (il est nickel lorsqu'il est sec) ou le fait que j'ai réduit le diamètre de mes roues mais j'ai l'impression que je peine moins à monter la Dunlop que l'an dernier. D'ailleurs l'analyse de mes temps au tour bien meilleurs que l'année dernière le confirme.
Je suis enthousiaste car tout se déroule comme je veux, jusqu'au drame. La nuit a été sèche ( du moins le temps où j'ai roulé) et la pluie se remet à tomber peu avant 9 heures dumatin. A 9h58 dans la descente du Dunlop, la Corse chute. Je prends comme d'habitude la descente du Dunlop complètement à l'extèrieur mais lorsque je veux me rabattre sur la corde, 3 patineurs déjà engagés m'oblige à m'écarter et cette manœuvre modifie ma trajectoire. Je me vois partir dans le gravier en face, donne un coup de patin pour redresser et sur le sol humide part à terre la tête la première. Les lunettes éjectées, le casque félée (heureusement il a pris la majeure partie du choc). Bilan, une belle cicatrice sous l'oeil droit qui va entraîner 2 points de sutures, une belle brûlure au second degré sur le haut de la cuisse droite d'environ 20 cm², ainsi que que des brûlures légères et contusions sur les 2 genoux et plusieurs parties du corps.
Les secouristes m'aident à me relever pour vérifier que je puisse marcher. Je me saisis de mon casque prêt à repartir. La Corse se relève (elle l'a toujours fait)
- « Hola ! Vous ne pouvez pas repartir comme ça, il faut vous soigner avant » dit l'infirmier alors que je pisse le sang. Je suis donc transporté en ambulance au centre de secours où je reçois les premiers soins.
J'ai pu sauver ma puce, le juge voulait la récupérer. Du coup après être sorti de la salle de soins je regagne le box. Je suis pris en charge et aux petits soins par les épouses et coach des solos de mon box. BABASS 88 (Sébastien Rémy) se dit : « je vais aller tomber comme ça moi aussi je serai cajolé ».
Je profite des 5 heures de course restantes pour manger et dormir un peu et regarder la course, la progression de mes équipes favorites, le formidable engagement d'autres solos comme celui d'Isabelle Bréant dont c'est le 1er solo au Mans et d'Annie Wigg, petit bout de femme bien courageuse, ainsi que Karine Urvoy qui une fois de plus gagne l'épreuve.
A 15 heures trente je rechausse malgré la douleur de la brûlure et le semi aveuglement de ma plaie à l'oeil (j'ai quand même pris un cachet), pour effectuer le dernier tour, bon, c'est cool mais j'ai une petite apréhension dans la descente.
Voilà c'est fini. Respect et admiration pour la mobilisation, la disponibilité, la gentillesse et le travail de toute l'équipe organisatrice, bénévoles et pros ainsi que les services de secours.
Merci aussi aux solos et staf de solos qui m'ont grandement aidé ainsi que Stéphane Kocher que j'ai eu plaisir à revoir ainsi que Sébastien Rémy (Babass 88) dont j'ai fait la connaissance et qui ne se sont jamais départis de leur bonne humeur.
J'ai une pensée pour Yann Solo (Yann Arnoux) frappé par un grand malheur l'année passée et qui, j'en suis sûr nous aurait rejoint si le destin n'en avait décidé autrement. Je lui dédie ma course même si ce n'est pas une performance extraordinaire.
Je reste un peu sur ma faim pensant au moins accomplir 40 tours ou plus et n'en couvrant que 28 (117, 180 km). Bonne raison pour revenir l'an prochain et améliorer tout ça.
Après tout ne dit-on pas : Solo un jour, Solo toujours ?
Corsica Roller Solo
Alias Roller 2B
SOLO, ONLY SOLO 3, et c'est pas fini.
On a l'habitude de dire jamais 2 sans 3. Donc pour la troisième fois en 2017 je m'inscris en solo sur les 24 heures du Mans roller. Ma préparation à minima de l'an dernier alignant 180 km de roulage seulement entre fin juillet 2015 et le début de la course le 2 juillet 2016 et qui malgré cela m'avait vu parcourir 30 tours du circuit Bugatti ( 125,550 km) s'est réduite comme peau de chagrin cette année puisque je n'avais que 20 km dans les jambes fin février. Ma santé ne s'est guère améliorée et quand j'ai vu une embellie en fin d'année, ce furent les conditions hivernales (et le manque d'infrastructures) qui me bloquèrent. Le printemps venu et la santé retrouvée j'ai pu quand même m'entraîner un peu sur mon parking de super marché libre d'accès le dimanche pour cause de fermeture de la grande surface. J'ai pu ainsi revoir le kilométrage à la hausse engrangeant 228 km . Un petit séjour sur le continent fin mars/début avril m'ont permis de participer à la première édition des 6 heures d'Agen et de rouler sur les voies vertes de Dordogne augmentant sensiblement mon capital kilométrique. Enfin après le passage à la maison de Daniel Mihalcéa, lors de son tour de Corse roller, j'ai pu découvrir une magnifique route refaite à neuf où j'ai pu exercer mon art nonobstant la circulation, et ainsi grossir mon compteur kilométrique. C'est donc avec 675 km dans les jambes que je me présente au départ des 24 heures roller du Mans.
Certes cela ne constitue pas une grande distance mais je suis d'un caractère tétu et délaissant les conseils négatifs type : « tu es fou sans entraînement » ou « tu vas y laisser ta santé » je me suis décidé à y aller. Après tout ce n'est pas pour la gagne, je n'y arriverai jamais, c'est surtout pour le fun, le plaisir de rouler, la perspective de revoir des coureurs qui sont au fil des années devenus des amis et l'ambiance particulière de cette course.
Au camping, même place que l'an dernier. Curieusement il y a peu d'Anglais, 8 tentes au lieu d'une quarantaine l'année précédente. L'effet Brexit peut-être ? On se connaît maintenant depuis 3 ans que nous nous installons dans le même coin. Ils me présentent leur solo féminine London's Dregs Solo.
Je me rends au village roller récupérer mon dossard. Dossard 1025 comme en 2015 où j'avais couvert 47 tours (196,950 km), j'y vois là un signe d'une grande performance.
Cette année pas de parade car j'ai rendez-vous pour récupérer des platines PS Venom en 3 x 100 mm – 1 x 90 mm plus légères que les 4 x 110 mm et même mes RB tempest. J'en avais ras le bol de grimper cette Dunlop en 110 mm.
Installation dans les paddocks. Je me présente à Annie Wigg, jeune fille Britannique fibromyalgique qui participe en solo au profit de la recherche contre cette terrible maladie. L'an dernier pour sa première participation en solo elle avait eu un malaise et inquiété nombre de solos.
Le départ est donné et comme la plupart des solos et même duos, je pars chaussé en fond de ligne.
Cette année toujours mon objectif de 60 tours (que je n'atteind jamais, mais je l'aurai un jour, je l'aurai). J'ai établi deux programmes de roulage. Un de jour découpé en tranches de 2 heures avec des repos variant de 15 mn à 1 heure suivant l'avancée de mon projet. Dodo de 0 heure à 4 heures. L'autre programme de nuit avec 1 heure de roulage dés le départ, repos 2 heures et à partir de 19 heures jusqu'au lendemain 7 heures, roulage toutes les heures avec ¼ d'heure entre chaque période de roulage.
Au final la pluie s'invitant sur la piste dès le début, je privilégie le programme de jour. Je n'ai pas trop envie de descendre la Dunlop de nuit, le revêtement s'avérant glissant.
Je roule donc 5 heures 17 mn jusqu'à 23 h 45 et parcoure 20 tours. Je suis en compétition fictive avec Annie Wigg et avant d'aller me coucher j'ai 2 tours d'avance sur elle. En parallèle, je suis l'évolution de l'équipe féminine Enduro de la GROL dans laquelle évolue Sabrina Gaudesaboos ainsi que celle en Prestige du PUC Powerslide Team Girl où sévit ma coéquipière de 2014 Mathilde Lavrut. J'ai discuté un peu avec Mathilde dans la journée de dimanche, leur but est de gagner en Prestige féminin mais aussi d'essayer de coiffer la Team GROL de Sabrina. Certes les catégories ne sont pas les mêmes et si dans la GROL elles sont moins nombreuses (6), il y a un plateau de qualité. Rien n'est joué jusqu'à l'arrivée et c'est un ballet incessant de « je passe devant, je repasse derrière, je repasse devant... ». Les 2 équipes gagnent chacunes dans leur catégorie, mais au final le PUC Powerslide réussit à dépasser la GROL d'un tour. Mathilde que j'ai connu en 2014 sur Le Mans m'impressionne au plus haut point. C'est incroyable les progrès effectués en 3 ans. Comme quoi beaucoup d'entraînement contribue au succès. Ce nest pas mon cas, car m'entraîner seul ne me permet pas de progresser et encore faudrait-il avoir un lieu propice à l'entraînement.
Après avoir dormi près de 4 heures je reprends le départ à 4 h 37, et roule deux heures reprenant les tours qu'Annie a rattrapé et je la dépasse à nouveau. Durant la nuit avant et après mon repos, je reçois plusieurs aides inattendues de membres d'équipes qui soit me poussent, soit me prennent dans leur aspiration, notamment une majorité de patineurs Britanniques. Les Anglais aiment bien la Corse semble-t'il. Vers 23 heures un grand bonhomme qui doit mesurer 2 mètres m'interpelle : « vous voulez... ? » et avant même que je ne réponde, m'entraîne sur un tour dans son sillage. Nous roulons bon train et derrière lui je ne crains point le vent qui vient de se lever. A 5 heures du matin, c'est une jeune fille des Blade Soc que je file durant 2 tours. Ce petit fessier devant moi m'émoustille et je crois que j'ai effectué les 2 tours les plus rapides de ma course à sa poursuite. Ceci dit je reste correct, la vue suffit (pardon aux demoiselles ou aux dames que j'aurai pu choquer).
Petite pause pour déjeuner et nouveau départ.
Le revêtement a été refait et je ne sais pas si c'est cela (il est nickel lorsqu'il est sec) ou le fait que j'ai réduit le diamètre de mes roues mais j'ai l'impression que je peine moins à monter la Dunlop que l'an dernier. D'ailleurs l'analyse de mes temps au tour bien meilleurs que l'année dernière le confirme.
Je suis enthousiaste car tout se déroule comme je veux, jusqu'au drame. La nuit a été sèche ( du moins le temps où j'ai roulé) et la pluie se remet à tomber peu avant 9 heures dumatin. A 9h58 dans la descente du Dunlop, la Corse chute. Je prends comme d'habitude la descente du Dunlop complètement à l'extèrieur mais lorsque je veux me rabattre sur la corde, 3 patineurs déjà engagés m'oblige à m'écarter et cette manœuvre modifie ma trajectoire. Je me vois partir dans le gravier en face, donne un coup de patin pour redresser et sur le sol humide part à terre la tête la première. Les lunettes éjectées, le casque félée (heureusement il a pris la majeure partie du choc). Bilan, une belle cicatrice sous l'oeil droit qui va entraîner 2 points de sutures, une belle brûlure au second degré sur le haut de la cuisse droite d'environ 20 cm², ainsi que que des brûlures légères et contusions sur les 2 genoux et plusieurs parties du corps.
Les secouristes m'aident à me relever pour vérifier que je puisse marcher. Je me saisis de mon casque prêt à repartir. La Corse se relève (elle l'a toujours fait)
- « Hola ! Vous ne pouvez pas repartir comme ça, il faut vous soigner avant » dit l'infirmier alors que je pisse le sang. Je suis donc transporté en ambulance au centre de secours où je reçois les premiers soins.
J'ai pu sauver ma puce, le juge voulait la récupérer. Du coup après être sorti de la salle de soins je regagne le box. Je suis pris en charge et aux petits soins par les épouses et coach des solos de mon box. BABASS 88 (Sébastien Rémy) se dit : « je vais aller tomber comme ça moi aussi je serai cajolé ».
Je profite des 5 heures de course restantes pour manger et dormir un peu et regarder la course, la progression de mes équipes favorites, le formidable engagement d'autres solos comme celui d'Isabelle Bréant dont c'est le 1er solo au Mans et d'Annie Wigg, petit bout de femme bien courageuse, ainsi que Karine Urvoy qui une fois de plus gagne l'épreuve.
A 15 heures trente je rechausse malgré la douleur de la brûlure et le semi aveuglement de ma plaie à l'oeil (j'ai quand même pris un cachet), pour effectuer le dernier tour, bon, c'est cool mais j'ai une petite apréhension dans la descente.
Voilà c'est fini. Respect et admiration pour la mobilisation, la disponibilité, la gentillesse et le travail de toute l'équipe organisatrice, bénévoles et pros ainsi que les services de secours.
Merci aussi aux solos et staf de solos qui m'ont grandement aidé ainsi que Stéphane Kocher que j'ai eu plaisir à revoir ainsi que Sébastien Rémy (Babass 88) dont j'ai fait la connaissance et qui ne se sont jamais départis de leur bonne humeur.
J'ai une pensée pour Yann Solo (Yann Arnoux) frappé par un grand malheur l'année passée et qui, j'en suis sûr nous aurait rejoint si le destin n'en avait décidé autrement. Je lui dédie ma course même si ce n'est pas une performance extraordinaire.
Je reste un peu sur ma faim pensant au moins accomplir 40 tours ou plus et n'en couvrant que 28 (117, 180 km). Bonne raison pour revenir l'an prochain et améliorer tout ça.
Après tout ne dit-on pas : Solo un jour, Solo toujours ?
Corsica Roller Solo
Alias Roller 2B