[pratique] Le roller vu par un skieur
Posté : 06 nov. 2009 10:07
Le roller vu par un skieur
Introduction
J'écris cet article pour offrir quelques observations sur l'apprentissage du roller en ligne pour quelqu'un étant plus familier avec le ski. Je me permets la comparaison entre ces deux pratiques car, après tout, les deux concernent la glisse avec les pieds indépendants et je considère que le peu de facilité que j'ai en roller vient de mon expérience en ski.
Pour clarifier, quand je parle de ski je fais référence au ski de descente classique (pas ski de fond ou autre engin tordu) et quand je parle de roller c'est du 'inline' type randonnée et une pratique type randonnée. Sans être un champion olympique de ski, je peux dire que je me sens parfaitement à l'aise dans cette discipline: à toutes allures, sur tous types de pistes. Bon, je ne sifflote pas en regardant le paysage en dévalant les pistes noires ou sur du hors piste en forêt mais, comme je dis, je suis à l'aise en ski, capable de passer la plupart des obstacles. Le roller c'est une autre histoire.
Je propose de faire quelques remarques sur le roller, des évidences, et de montrer que ce qui peut sembler trivial au premier abord a des conséquences importantes sur les différences entre ces deux disciplines.
Bien entendu ma pratique du roller est biaisée par la pratique du ski, chose que j'essaie de changer!
Ressemblances et différences
1. La chaussure du roller est différente de celle du ski et la platine moins longue qu'un ski
Pour caricaturer, une chaussure de ski est toute rigide, maintient dans tous les axes, c'est du lourd, bref, Robocop quoi.
Oui, il y a plein de sortes de patins avec des chaussures assez différentes. Pour celles qui montent à mi-tibia, la rigidité et le maintient sont assez variables. J'ai testé très peu de modèles mais de ceux-là le Seba Fr1 m'a paru le plus proche d'une chaussure de ski. A priori les patins de slalom offrent le maximum de maintient. Je regrette presque de ne pas les avoir pris mais il m'écraisaient un peu le coup de pied (c'est le but je suppose). Finalement j'ai pris des Rollerblades X5, moins de maintient mais quel confort!
Je n'essaie pas là de faire de la publicité mais de préciser quelquechose: le maintient de l'axe avant/arrière et de là *l'équilibre avant/arrière* est l'une des grandes différences entre le ski et le patin.
Ceci est nettement accentué par la différence entre la longueur des appareils. Quelque soit le patin envisagé, un ski est beaucoup plus long de part et d'autre du pied. Autrement dit, le ski pardonne beaucoup plus les fautes d'équilibre avant/arrière. Il est vraiment rare de tomber dans cet axe en ski alors qu'en patin j'en ai mouliné des bras!
En patin il convient donc d'en tenir compte. Bien plier les genoux aide à être plus stable.
Pour le saut c'est aussi plus flagrant en patin. Je ne fais que commencer les sauts mais lorsque je saute à pieds joints je dois vraiment penser à pousser plus sur les doigts de pieds que sur les talons (en marche avant natuellement). Sauter avec un pied est paradoxalement plus facile: certes on n'a qu'un pied d'appui mais l'autre jambe balance vers l'avant ce qui aide à l'équilibre (en marche avant encore une fois).
Au niveau de l'équilibre et du maintient latéral c'est à peu près pareil en ski et en patin. On pousse moins directement sur le côté de la chaussure. Cela étant dit mes X5 sont plus rigides latéralement que mes vieux patins de randonnée et c'est agréable. En outre, les patins ayant des trains beaucoup plus courts, on peut croiser et tourner beaucoup plus et donc l'équilibre à développer est plus compliqué.
2. On roule sur du bitume, dans la rue, normalement
En général le béton c'est plus dur que la neige et on n'a pas la combinaison pour amortir. Eh oui, c'est important. Ca veut dire d'une part: porter ses protections, et d'autre part: tomber en roller c'est moins drôle qu'en ski!
Au niveau des surfaces, le milieu urbain est plus varié que les pentes vacancières. Je sais bien que certains ont dans leur vocabulaire quantité de mots pour désigner toutes les neiges différentes mais selon moi, en pratique il y en a trois. La poudreuse, la tassée et le verglas, cailloux, terre et autres vacheries. Bien sûr toute la gamme que vous voudrez entre la poudreuse et le verglas. Mais c'est relativement homogène et surtout les zones entre des types de neige différentes sont éloignées et bien démarquées.
En ville, il y a toutes sortes de revêtements différents. Du super lisse au vraiment accidenté, pavés, fissures, reliefs etc. Les surfaces varient beacoup et plus vite et on ressent vraiment les changements. Il faut être prêt à vibrer à tout instant! Pour les amateurs de surfaces pourries, visitez Londres.
De manière plus générale les sensations par rapport au matériaux eux-mêmes sont différentes: neige contre béton et polyuréthane. L'accroche au sol, la dureté des chocs, beaucoup de choses diffèrent et changent donc l'équilibre et le type d'effort.
Outre les surfaces, il y a l'environnement à ne pas négliger sous peine d'accident. Une piste de ski c'est bien dégagé et c'est réservé au skieurs (et quelques autres hurluberlus). La ville c'est pour tout le monde et il y a des obstacles partout: piétons, autos, trottoir, mobilier urbain, escaliers etc.
3. On ski sur une pente
Oui, encore une observation fine et lucide. En effet, le principe du ski de descente c'est qu'on descend une pente. Le patin c'est plutôt conçu pour des dénivelés raisonnables (oui bon pas le patin de descente bien sûr!).
Mais cela change beaucoup de choses. Pour commencer, le mouvement général de chaque discipline.
En ski on a toujours les pieds parallèles et on décrit des lacets, plus ou moins serrés et appuyés pour contrôler sa vitesse.
En descente en patin ce n'est pas toujours évident de faire des lacets: les rues sont moins larges que les pistes de ski et il y a d'autres usagers qui ne suivent pas forcément cette trajectoire (véhicules, camarades patineurs en ballade...).
Mais à priori le patin c'est sur du plat et là il faut pousser. Le mouvement n'est pas inconnu du skieur puisqu'on fait à peu près pareil sur le plat. C'est un mouvement assez ample et en ville ça peut être gênant (voie étroite, jambes d'autres patineurs qui vous accrochent en ballade, etc.).
Quand on parle de pente on parle de vitesse et qui dit vitesse dit: s'éclater mais pas littéralement. C'est agréable de se déplacer, voire à vive allure, mais il faut être capable de ralentir et de s'arrêter.
Une petite digression sur les techniques de freinages impossibles en ski. Le freinage au tampon peut être assez puissant et on prend un minimum d'espace latéral. Mais un des problèmes du tampon c'est que ça vous fait des patins asymmétriques.
Le freinage en T c'est ce qui prend le moins de place après le tampon. Attention au genoux cependant si l'on freine fort ou souvent. Quand je m'entrainais plus à cette méthode j'avais des douleurs à ce niveau et le genou c'est pas le truc à fusiller.
Mais oublions ces techniques barbares et passons aux techniques skiables! Je parle bien sûr du chasse-neige et du dérapage ou shuffle.
Le chasse-neige se fait à peu près pareil qu'en ski. Quelques différences: en ski on peut commencer parallèle serré et ouvrir l'angle en poussant. En patin c'est plutôt le contraire, on commence parallèle écarté et on rentre l'avant des patins. A moins que vous arriviez à bien déraper, vos patins auront tendance à se rejoindre. Se souvenir que l'équilibre avant/arrière est plus difficile: votre inertie vous emportera dans le sens de la marche quand vous freinez. En chasse-neige avant bien se caler sur ses talons. A plus grande vitesse on se rend aussi compte qu'il est assez facile de se diriger (et de partir en vrille) tout en faisant du chasse-béton.
Le dérapage, aaaahh. LA seule vraie manière de freiner en ski. Je m'attendais à faire ça les doigts dans le nez en patin. Pas du tout. C'est gênant car je ne maîtrise donc pas encore une technique qui me permette de freiner vraiment fort. Mais comme l'on sait, il s'agit de savoir ralentir quand il faut!
Pour le shuffle donc, à priori c'est la même technique qu'en ski. Il y a deux inconvénients majeurs avec le patin: on n'est pas en pente et le béton accroche plus que la neige. Eh oui, il faut de l'angle pour déclencher un dérapage et sur une pente on a déjà un angle au sol moins proche du 90 degrés fatal. Ce qui veut dire qu'il faut bien se pencher.
Là n'est pas mon problème le plus important je pense. C'est quand on essaie de faire fumer ses roues qu'il y a un hic. Mes seules tentatives de shuffles jusqu'à présent se sont faites avec des patins de randonnée et des roues d'un shore de 78A sur du béton assez lisse. J'ai réussi à déraper mais sans grand contrôle. En fait le choc décrochage-accrochage était vraiment violent: je dois pousser fort pour déraper et très vite mes patins raccrochent et sois je repart en roulant à angle droit ou je me vautre. Je ne sais pas si c'est un manque de technique, d'entraînement ou si je devrais utiliser des roues plus dures. Mes nouveaux patins ont des roues 80A mais elles sont neuves et j'ai l'impression qu'elles accrochent encore plus que les anciennes. Mais elles vont souffrir. Et mes prochaines roues seront des billes!
Conclusion
J'espère avoir donné quelques indications des difficultés que l'on peut rencontrer en patin en venant du ski. J'aime beaucoup le patin: la liberté de mouvement, la glisse, la découverte. A la base je suis attiré par l'esprit du freeride, aller où l'on veut, passer des obstacles, faire le con, c'est ce qui me plaît dans le ski.
Mais je pense avoir montré que c'est une pratique bien différente et malgré des réflexes de skieur j'essaie de faire ce qui est propre au patin.
Introduction
J'écris cet article pour offrir quelques observations sur l'apprentissage du roller en ligne pour quelqu'un étant plus familier avec le ski. Je me permets la comparaison entre ces deux pratiques car, après tout, les deux concernent la glisse avec les pieds indépendants et je considère que le peu de facilité que j'ai en roller vient de mon expérience en ski.
Pour clarifier, quand je parle de ski je fais référence au ski de descente classique (pas ski de fond ou autre engin tordu) et quand je parle de roller c'est du 'inline' type randonnée et une pratique type randonnée. Sans être un champion olympique de ski, je peux dire que je me sens parfaitement à l'aise dans cette discipline: à toutes allures, sur tous types de pistes. Bon, je ne sifflote pas en regardant le paysage en dévalant les pistes noires ou sur du hors piste en forêt mais, comme je dis, je suis à l'aise en ski, capable de passer la plupart des obstacles. Le roller c'est une autre histoire.
Je propose de faire quelques remarques sur le roller, des évidences, et de montrer que ce qui peut sembler trivial au premier abord a des conséquences importantes sur les différences entre ces deux disciplines.
Bien entendu ma pratique du roller est biaisée par la pratique du ski, chose que j'essaie de changer!
Ressemblances et différences
1. La chaussure du roller est différente de celle du ski et la platine moins longue qu'un ski
Pour caricaturer, une chaussure de ski est toute rigide, maintient dans tous les axes, c'est du lourd, bref, Robocop quoi.
Oui, il y a plein de sortes de patins avec des chaussures assez différentes. Pour celles qui montent à mi-tibia, la rigidité et le maintient sont assez variables. J'ai testé très peu de modèles mais de ceux-là le Seba Fr1 m'a paru le plus proche d'une chaussure de ski. A priori les patins de slalom offrent le maximum de maintient. Je regrette presque de ne pas les avoir pris mais il m'écraisaient un peu le coup de pied (c'est le but je suppose). Finalement j'ai pris des Rollerblades X5, moins de maintient mais quel confort!
Je n'essaie pas là de faire de la publicité mais de préciser quelquechose: le maintient de l'axe avant/arrière et de là *l'équilibre avant/arrière* est l'une des grandes différences entre le ski et le patin.
Ceci est nettement accentué par la différence entre la longueur des appareils. Quelque soit le patin envisagé, un ski est beaucoup plus long de part et d'autre du pied. Autrement dit, le ski pardonne beaucoup plus les fautes d'équilibre avant/arrière. Il est vraiment rare de tomber dans cet axe en ski alors qu'en patin j'en ai mouliné des bras!
En patin il convient donc d'en tenir compte. Bien plier les genoux aide à être plus stable.
Pour le saut c'est aussi plus flagrant en patin. Je ne fais que commencer les sauts mais lorsque je saute à pieds joints je dois vraiment penser à pousser plus sur les doigts de pieds que sur les talons (en marche avant natuellement). Sauter avec un pied est paradoxalement plus facile: certes on n'a qu'un pied d'appui mais l'autre jambe balance vers l'avant ce qui aide à l'équilibre (en marche avant encore une fois).
Au niveau de l'équilibre et du maintient latéral c'est à peu près pareil en ski et en patin. On pousse moins directement sur le côté de la chaussure. Cela étant dit mes X5 sont plus rigides latéralement que mes vieux patins de randonnée et c'est agréable. En outre, les patins ayant des trains beaucoup plus courts, on peut croiser et tourner beaucoup plus et donc l'équilibre à développer est plus compliqué.
2. On roule sur du bitume, dans la rue, normalement
En général le béton c'est plus dur que la neige et on n'a pas la combinaison pour amortir. Eh oui, c'est important. Ca veut dire d'une part: porter ses protections, et d'autre part: tomber en roller c'est moins drôle qu'en ski!
Au niveau des surfaces, le milieu urbain est plus varié que les pentes vacancières. Je sais bien que certains ont dans leur vocabulaire quantité de mots pour désigner toutes les neiges différentes mais selon moi, en pratique il y en a trois. La poudreuse, la tassée et le verglas, cailloux, terre et autres vacheries. Bien sûr toute la gamme que vous voudrez entre la poudreuse et le verglas. Mais c'est relativement homogène et surtout les zones entre des types de neige différentes sont éloignées et bien démarquées.
En ville, il y a toutes sortes de revêtements différents. Du super lisse au vraiment accidenté, pavés, fissures, reliefs etc. Les surfaces varient beacoup et plus vite et on ressent vraiment les changements. Il faut être prêt à vibrer à tout instant! Pour les amateurs de surfaces pourries, visitez Londres.
De manière plus générale les sensations par rapport au matériaux eux-mêmes sont différentes: neige contre béton et polyuréthane. L'accroche au sol, la dureté des chocs, beaucoup de choses diffèrent et changent donc l'équilibre et le type d'effort.
Outre les surfaces, il y a l'environnement à ne pas négliger sous peine d'accident. Une piste de ski c'est bien dégagé et c'est réservé au skieurs (et quelques autres hurluberlus). La ville c'est pour tout le monde et il y a des obstacles partout: piétons, autos, trottoir, mobilier urbain, escaliers etc.
3. On ski sur une pente
Oui, encore une observation fine et lucide. En effet, le principe du ski de descente c'est qu'on descend une pente. Le patin c'est plutôt conçu pour des dénivelés raisonnables (oui bon pas le patin de descente bien sûr!).
Mais cela change beaucoup de choses. Pour commencer, le mouvement général de chaque discipline.
En ski on a toujours les pieds parallèles et on décrit des lacets, plus ou moins serrés et appuyés pour contrôler sa vitesse.
En descente en patin ce n'est pas toujours évident de faire des lacets: les rues sont moins larges que les pistes de ski et il y a d'autres usagers qui ne suivent pas forcément cette trajectoire (véhicules, camarades patineurs en ballade...).
Mais à priori le patin c'est sur du plat et là il faut pousser. Le mouvement n'est pas inconnu du skieur puisqu'on fait à peu près pareil sur le plat. C'est un mouvement assez ample et en ville ça peut être gênant (voie étroite, jambes d'autres patineurs qui vous accrochent en ballade, etc.).
Quand on parle de pente on parle de vitesse et qui dit vitesse dit: s'éclater mais pas littéralement. C'est agréable de se déplacer, voire à vive allure, mais il faut être capable de ralentir et de s'arrêter.
Une petite digression sur les techniques de freinages impossibles en ski. Le freinage au tampon peut être assez puissant et on prend un minimum d'espace latéral. Mais un des problèmes du tampon c'est que ça vous fait des patins asymmétriques.
Le freinage en T c'est ce qui prend le moins de place après le tampon. Attention au genoux cependant si l'on freine fort ou souvent. Quand je m'entrainais plus à cette méthode j'avais des douleurs à ce niveau et le genou c'est pas le truc à fusiller.
Mais oublions ces techniques barbares et passons aux techniques skiables! Je parle bien sûr du chasse-neige et du dérapage ou shuffle.
Le chasse-neige se fait à peu près pareil qu'en ski. Quelques différences: en ski on peut commencer parallèle serré et ouvrir l'angle en poussant. En patin c'est plutôt le contraire, on commence parallèle écarté et on rentre l'avant des patins. A moins que vous arriviez à bien déraper, vos patins auront tendance à se rejoindre. Se souvenir que l'équilibre avant/arrière est plus difficile: votre inertie vous emportera dans le sens de la marche quand vous freinez. En chasse-neige avant bien se caler sur ses talons. A plus grande vitesse on se rend aussi compte qu'il est assez facile de se diriger (et de partir en vrille) tout en faisant du chasse-béton.
Le dérapage, aaaahh. LA seule vraie manière de freiner en ski. Je m'attendais à faire ça les doigts dans le nez en patin. Pas du tout. C'est gênant car je ne maîtrise donc pas encore une technique qui me permette de freiner vraiment fort. Mais comme l'on sait, il s'agit de savoir ralentir quand il faut!
Pour le shuffle donc, à priori c'est la même technique qu'en ski. Il y a deux inconvénients majeurs avec le patin: on n'est pas en pente et le béton accroche plus que la neige. Eh oui, il faut de l'angle pour déclencher un dérapage et sur une pente on a déjà un angle au sol moins proche du 90 degrés fatal. Ce qui veut dire qu'il faut bien se pencher.
Là n'est pas mon problème le plus important je pense. C'est quand on essaie de faire fumer ses roues qu'il y a un hic. Mes seules tentatives de shuffles jusqu'à présent se sont faites avec des patins de randonnée et des roues d'un shore de 78A sur du béton assez lisse. J'ai réussi à déraper mais sans grand contrôle. En fait le choc décrochage-accrochage était vraiment violent: je dois pousser fort pour déraper et très vite mes patins raccrochent et sois je repart en roulant à angle droit ou je me vautre. Je ne sais pas si c'est un manque de technique, d'entraînement ou si je devrais utiliser des roues plus dures. Mes nouveaux patins ont des roues 80A mais elles sont neuves et j'ai l'impression qu'elles accrochent encore plus que les anciennes. Mais elles vont souffrir. Et mes prochaines roues seront des billes!
Conclusion
J'espère avoir donné quelques indications des difficultés que l'on peut rencontrer en patin en venant du ski. J'aime beaucoup le patin: la liberté de mouvement, la glisse, la découverte. A la base je suis attiré par l'esprit du freeride, aller où l'on veut, passer des obstacles, faire le con, c'est ce qui me plaît dans le ski.
Mais je pense avoir montré que c'est une pratique bien différente et malgré des réflexes de skieur j'essaie de faire ce qui est propre au patin.